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[Lodger] feat. Japy Lo Pinto - Questo È

from Dry Water by [Lodger]

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about

Feat. Japy Lo Pinto

lyrics

Textes
La Course
Julie Buttolo

Électrique à toc, je cours en baskets de plastique montées sur coussins d’air comprimé. Mes poumons se gonflent du kérosène rejeté par les langues de bitume qui s’affolent.

Un fossile vissé sur un bloc de béton me voit venir, il m’apostrophe :
« Hé, où cours-tu comme ça ? »
« Je n’cours pas, papi, je n’cours pas. Moi, je consomme ».

La chaleur monte sur l’asphalte bleuté. Tic tac, tic tac, presque midi déjà !
J’ai encore tant de distance à parcourir avant d’atteindre le Graal. J’accélère.

Au pas de course je passe à hauteur des pompes à pétrole. Partout des boîtes de tôle, plus ou moins cabossées, s’entassent pour être rassasiées.
« Qui, les boîtes ou les maîtres ? » Peu importe, il faut boire à l’hallali.

Au pas de charge je traverse les décharges à ciel ouvert, d’où émergent encore quelques mouettes engluées des restes des Fast-food.
Fadaises de dire que ce n’est pas nourrissant. La chaîne « Allie m’Enterre » nous en gave, jusqu’au dernier ver. À la tienne !
Des tas de tasseaux métalliques, qui tardent à être installés, débordent des toits lisses de La City. Je suis presque arrivée.

Le temple enfin en vue, verge haute dressée vers les cieux, symbole du pouvoir absolu, s’auréole d’une gloire.
Le peu de soleil qui arrive à percer la nappe a tapé juste.
Mon cœur s’emballe à la vue de ce tapis de fourmis grouillantes qui se déversent hors des murs de la Bourse. Pure beauté ineffable que cet épuisement des masses à l’issue d’un combat acharné.
Quelle chance que d’assister à l’apothéose des marchés. La victoire est là, je me courbe pour en amasser.
Je reste à bonne distance et me contente de quelques miettes, loin de l’émeute des sangsues qui tentent de tout capter sans partage. C’est la loi, chacun pour soi. Ici, aucun dieu pour dorloter les moins chanceux. Pas d’absolution ni de paradis : on parle le Fiscal, la langue internationale.

Le marché terminé je chancèle. Au loin un oiseau crie en déployant ses ailes.
Je m’éloigne en titubant, mes tempes tapent, trop fort. Je me retrouve coincée dans un immense corridor.
Mes jambes se dérobent, je hurle pour qu’on m’aide… personne ne vient.
Je tombe raide.

Quand j’émerge, la bouche sèche, encore dans le cirage… je réalise peu à peu que ce n’était un mirage.

Madagascar ©Léonie Sam
Madagascar ©Léonie Sam

Azafady
Léonie Sam

Manao azafady aminao aho ry tontolo iainana
Manao azafady aminao aho ry biby, vorona, trondro
Manao azafady aminao aho ry Tany malalako

Nandromba, namono, nandoro aho tsy nahay nikolokolo

Naka tsy namerina
Nandoto tsy nanadio
Nanjaka tsy nanaja

Manao azafady aminao aho ry Tany malalako
Fa olombelona adala aho tsy nitsinjo anao

Ianao no mamelona
Ianao no manasitrana
Ianao ny tontolo iainako !

PARDON

Je te demande pardon mère nature
Je vous demande pardon, bêtes, oiseaux, poissons
Je te demande pardon ô ma Terre bien aimée

J’ai pillé, tué, brulé sans prendre soin

J’ai pris sans rendre
Sali sans nettoyer
Régné sans respecter

Je te demande pardon ô ma Terre bien aimée
Car je suis un fou pour n’avoir pas su veiller sur toi

C’est toi qui me nourris
C’est toi qui me guéris
Tu es mon monde !

Chanson Contre Nature
Oldan

Je suis de nature… animale
Un animal dissimulé
Dans une enveloppe immorale
D’humain civilisé

Je suis de nature animale
Mais faut rien exagérer
Depuis la caverne ancestrale
J’ai bien changé

La vérité du monde (x3)
L’humain doit dominer
La vérité du monde
C’est scientifiquement prouvé

Je suis de nature animale
Mais peut-on imaginer
Un androïde sentimental
A la terrasse d’un café

Oh nature animale
Souillure abominée
Tu pollues mon encéphale
Moi qui ne rêve que de beauté

Qu’ai-je à voir avec
Ces volatiles bruyants
Ces mammifères puants
Insectes piquants

Reptiles repoussants
Laissez-moi rêver
Quoi de plus beau, de plus magique !
Qu’une fleur en plastique

C’est le chic du chic
La perpétuité… romantique
Moi seul peut créer l’idéal… aseptisé
Pourtant la nuit, la nuit !

Dans la jungle de mes pensées
Comme un babouin traqué
De liane en liane
Je… m’aéroplane

Le jour où le monde disparaîtra
Je serai seul, je serai le roi
Vive Moi !

Losing The Link
Guilhöm

We are losing the link,
It’s coming faster than we think
We’ve forgotten the smell of the earth
We have lost the bound of our birth
We don’t know how to make a fire, now
Without matches or a lighter
And we no longer sleep
In the forest so wide and deep.

Now ! We live in boxes that we call houses
We’ve forgotten the smell of the earth
We have lost the bound of our birth.

It is now time to step aside
In the depth of the undergrowth
Snuggle up in the cold of winter
Down by the river,
I remain silent to listen
How the water laugh and glisten.

I will cross many deserts
Dense and humid forests
I will climb the highest mountains
Drink the water from the foutains. (bis)

How could we fall so low
It’s so hard to follow
How could we fall so low
It’s so hard to follow.

We are losing the link,
It’s coming faster than we think
We’ve forgotten the smell of the earth
We have lost the bound of our birth.

How could we fall so low
It’s so hard to follow
How could we fall so low
It’s so hard to follow.

Now.

Mushi
Yagi Shigeyoshi

虫が鳴いてる いま
ないておかなければ もう駄目だというふうに鳴いてる
しぜんと 涙がさそわれる

L’insecte chante (pleure, crie)
Il chante comme s’il savait que s’il ne chante pas maintenant, tout touchera à sa fin
Naturellement, les larmes s’invitent d’elles-mêmes

Questo È
Japy Lo Pinto

Questo è un albero
Un alberino che diventerà grande
Come una montagna
Se lo lasci crescere

Questo è un fiore
Senti che profumo
Guarda che colore
Non devi coglierlo

Questa è una vespa
Prima c’erano le api
Che si nutrivano di fiori
E ci davano il miele
Le abbiamo uccise

Questa è una rondine
Viene da lontano
Quando la vedi in cielo
L’estate è vicino

Questo è l’orso bianco
Andava negli spazi dell’estremo nord
Prima che i panchi di ghiaccio
Si sciolgessero

Questa è la giraffa
Il suo lungo collo gli permetteva
Di mangiare le foglie
Sulla cima degli alberi
Ha vissuto in Africa

Questa è la balena
L’animale più grande trovato nel mare
Ed è stata salvata
Potrai ancora vederla ! Sai

credits

from Dry Water, released November 1, 2021
Japy Lo Pinto (vocal), Denis Richard (bass), Japy Lo Pinto (drums, percussions) and Pat Matteis (guitars, keyboards)

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all rights reserved

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about

[Lodger] Paris, France

[LODGER]: Denis Richard (bass), Japy Lo Pinto (drums, percussions) and Pat Matteis (guitars, keyboards) decided to call on 12 artists from different backgrounds to write the texts whose theme would be the report of the human being to nature, to his environment, and to put their voice on the achievements, initially instrumental, of the trio. ... more

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